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La figura, artisan de la diversité

Lors de sa temporada 2016 le torero de Béziers s'est illustré en toréant 44 courses en arènes de premières catégories. De plus il prit seul, à Nîmes, 6 toros d'Adolfo Martin. Geste qui était la marque des figuras d'après guerre qui souhaitaient s'imposer aux yeux de tous comme des toreros incontournables dominant leur art, et par le fait leurs concurrents.

La vidéo :

La vidéo est un montage de deux moments importants de la temporada de Sébastien Castella.
L'un à Séville l'autre à Nîmes.

Intérêt de ces vidéos :

Deux moments importants de la temporada de Castella. L'un inscrit dans un cartel classique de "Figura", l'autre est une "mise en danger" de Castella devant 6 toros d'Adolfo Martin

Il est évident que la course d'Adolfo est pour nous bien plus précieuse que celle d'Olga Jimenez. D'abord car les toros amènent une vraie plus-value au spectacle, ensuite parce que Castella sort de sa zone de confort et s'impose un challenge pour l'honneur ce qui, chez les figuras, est devenu aujourd'hui un moment rare.

Commentaires des participants à la soirée :

"Ce toro d'Olga Jimenez, il est vraiment pas beau !"
"On sent bien que Castella déroule sa tauromachie sans difficulté. On sent qu'il s'ennuie presque, et nous aussi !"
"La course d'Adolfo est une vraie course d'Adolfo !"
"Castella est "a gusto""
"L'entame de faena est juste un bijou"
"Un bon moment de tauromachie qui même par écran interposé amène un beau moment d'émotion."

En conclusion...

Il est évident que lorsque les toreros, et notamment les figuras, ont la volonté de toréer des toros issus de la diversité, ils créent des moments importants pour la tauromachie. En revanche, lorsque ces mêmes toreros se contentent du "minimum syndical" répétant tout au long de leur temporada des faenas stériles devant des toros stéréotypés ,issus du même mono encaste, ils ne créent que de l'ennui.